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Optimisation des performances des centrales de traitement d'air grâce à une conception intelligente pour atteindre la neutralité carbone
- Thème
- Performance durable
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- David Black
À l'ère de la conception respectueuse du climat et de la hausse des coûts énergétiques, l'efficacité des systèmes CVC n'a jamais été aussi urgente.
Pourquoi l'efficacité dans la conception des centrales de traitement d'air est-elle importante ?
L'efficacité des systèmes de traitement de l'air peut sembler être une préoccupation moderne, mais elle remonte en réalité au début du XIXe siècle, à l'époque de la révolution industrielle. À cette époque, le plus grand défi consistait à maximiser le débit d'air tout en minimisant l'utilisation du charbon. Depuis lors, ce qui a changé, c'est la taille des bâtiments, la sophistication des systèmes et l'urgence du changement climatique. L'efficacité optimale dans la conception des CTA ne se résume pas à une simple question d'économies financières ; il s'agit de répondre aux objectifs mondiaux en matière de développement durable et aux normes réglementaires. Cela inclut l'intégration de composants de récupération d'énergie afin de capter et de réutiliser l'énergie perdue au sein d'un système de ventilation.
Le 1er janvier 2016, l'Union européenne a introduit la première réglementation européenne à l'échelle européenne [1] améliorer l'efficacité énergétique, entre autres, des centrales de traitement d'air. Elle a été renforcée en 2018, et un projet de loi a été publié et devrait entrer en vigueur en 2026. La réglementation a fixé des rendements minimaux de récupération de chaleur (en 2016, 67 % pour les échangeurs de chaleur rotatifs et à plaques, 63 % pour les serpentins de recirculation. Les chiffres de 2018 étaient respectivement de 73 % et 68 %). Ces chiffres obligatoires reflètent l'importance croissante accordée à la récupération d'énergie comme pierre angulaire de la conception efficace des CTA.
La modification proposée au règlement [2] reconnaît que dans les climats plus chauds, une récupération de chaleur minimale de 73 % était contre-productive et propose une efficacité de récupération de chaleur liée à la température extérieure de conception hivernale. Par exemple, en Italie, une récupération de chaleur de 73 % signifie qu'il n'y a pas de charge sur le serpentin de chauffage lorsque la température extérieure est supérieure à -4 °C (en supposant divers autres paramètres de conception). Étant donné que la perte de charge du système de récupération de chaleur (HRS) est liée à l'efficacité, une efficacité de récupération de chaleur trop élevée entraîne une augmentation de la consommation électrique du ventilateur. De plus, l'électricité génère plus d'émissions de carbone que l'eau chaude et froide produite par les pompes à chaleur à air ou géothermiques.
De plus, les exigences réglementaires en constante évolution soulignent la complexité croissante de la conception des CTA, où la conformité doit être équilibrée avec les performances énergétiques pratiques. Pour les consultants, cela signifie qu'une approche unique pour spécifier l'efficacité de la récupération de chaleur n'est plus la solution adéquate. Au contraire, les performances doivent être évaluées dans le contexte du projet donné. Cela inclut la zone climatique, le type de bâtiment, la conception du système et la source d'énergie, qui ont tous un impact sur les choix d'efficacité des CTA. Pour faire face à ce niveau de complexité, les fabricants de CTA ont besoin d'outils robustes et transparents capables de modéliser la consommation d'énergie et l'impact carbone dans des conditions de fonctionnement réelles. Une stratégie efficace de récupération d'énergie doit tenir compte de toutes ces variables du projet afin d'éviter une conception excessive et un gaspillage d'énergie.
David Black - Développeur de solutions commerciales en marketing produit
David aborde les défis concrets liés à la réalisation de l'objectif zéro émission nette dans le domaine de la ventilation des bâtiments. Si les centrales de traitement d'air (CTA) consomment intrinsèquement de l'énergie, il existe clairement une opportunité d'optimiser la conception des systèmes afin de réduire considérablement la consommation d'énergie et les émissions de carbone. Il souligne comment les réglementations telles que l'écoconception évoluent pour tenir compte des différences climatiques régionales, et explique pourquoi se contenter de concevoir des systèmes qui répondent aux normes minimales pourrait entraîner un gaspillage d'énergie inutile. Découvrez pourquoi une approche personnalisée et adaptée au climat permet d'améliorer les performances, de réduire la consommation d'énergie et de contribuer de manière plus significative aux objectifs de développement durable.
Découvrez notre programme « Coût du cycle de vie »
FläktGroup’s Life Cycle Cost (LCC) programme can calculate kWh of power consumption, running costs and associated CO2 emissions of any AHU configured in our selection software. We can also use it to understand what the optimal heat recovery efficiency is. The performance data within that programme is audited by Eurovent. Carbon intensity of the electrical generation [3] and cost [4] have been taken from independent free access sources. This comprehensive analysis ensures that energy recovery performance is accurately factored into lifecycle assessments. See references.
Carbon Trust publication UK
The basis for this approach originates from a publication by the Carbon Trust in the UK [5], which evaluated heat recovery system (HRS) performance under UK fan coil system design conditions. It demonstrated that an HRS with 80% thermal efficiency was able to recover 100% of the energy available for recovery – achieving what the report defined as an Annual Energy Efficiency (AEE) of 100%. In other words, under typical UK conditions, an 80% efficient heat exchanger captures all the practically recoverable energy from the exhaust air. It highlights how well-calibrated energy recovery can capture all useful thermal energy in a real-world application.
Pursuing higher HRS efficiency beyond this point can be counterproductive. While the thermal recovery might increase, the associated higher pressure drops leading to increased fan consumption, which outweighs any marginal gains in heat recovery. Therefore, for typical UK climates and systems, an 80% efficient HRS represents the optimal balance between energy recovered and additional system energy use.
Confirming the Carbon trust analysis
Assuming a supply temperature of 17°c, an extract temperature of 23°c and heat pick up of 1°c from the fan result is a heating coil load of zero. This should result in a heating coil dimensioned with an acceptable safety margin but of reduced capacity. A smaller heating coil will have less air pressure drop and deliver lower specific fan power. When properly implemented, energy recovery systems reduce the load on heating coils and therefore improve overall efficiency.
Having confirmed the basic principle demonstrated by the Carbon Trust – that an 80% efficient heat recovery system (HRS) can recover 100% of the energy that is available to be recovered under UK design conditions – we can begin to define what “optimal efficiency” in AHU design mean. However, it’s important to understand that the goal is not to reach 100% device efficiency, but instead to achieve the best overall system performance for the specific project.
To configure an AHU for optimal energy performance, several factors must be carefully evaluated:
- Geographic location, as outdoor air temperatures and humidity levels vary across regions.
- System design, since different ventilation strategies (e.g., displacement ventilation vs. fan coil units) require different supply air temperatures and airflow rates.
- Local energy costs and the carbon intensity of the electrical grid, which affect both the economic and environmental impact of running the system.
Il est également essentiel de faire la distinction entre l'efficacité du dispositif de récupération de chaleur lui-même et l'efficacité énergétique annuelle (AEE) de la CTA. L'exemple du Carbon Trust illustre le fait que, dans un système bien conçu, une unité de récupération de chaleur d'une efficacité de 80 % peut atteindre une AEE de 100 %, ce qui signifie qu'elle capture toute l'énergie qui peut être récupérée dans des conditions normales. Tenter d'aller au-delà en utilisant un dispositif plus efficace peut augmenter les pertes de charge, ce qui augmente la consommation d'énergie du ventilateur et peut entraîner une diminution, voire un rendement négatif, de l'efficacité globale du système.
Analyse LCC pour les performances et l'efficacité des CTA
Pour les consultants chargés de spécifier des CTA qui équilibrent les performances énergétiques, les objectifs carbone et le coût du cycle de vie, les outils basés sur les données sont essentiels. L'analyse du coût du cycle de vie (LCC) aide à simuler les performances réelles en fonction de facteurs spécifiques au projet, tels que les conditions climatiques, les températures de l'air, les calendriers d'exploitation et les coûts énergétiques locaux. Les graphiques ci-dessous illustrent les entrées et sorties typiques du LCC, aidant les consultants à valider leurs choix de conception à l'aide de mesures claires de la demande énergétique, du coût et de l'impact CO2. La modélisation de la récupération d'énergie joue un rôle essentiel dans ces simulations, influençant à la fois les résultats environnementaux et financiers.
Graphique 1 : Configuration des entrées – Paramètres de configuration LCC
Ce formulaire recueille toutes les données essentielles spécifiques au projet, notamment la zone climatique, les températures de l'air, les heures de fonctionnement et les coûts énergétiques locaux, qui constituent la base de la simulation des performances des CTA. Il produit ensuite des données complètes, comme le montre le diagramme ci-dessous, démontrant que l'efficacité de la récupération d'énergie doit être adaptée au climat local et à la conception du système pour être efficace.
Graphique 2 : Diagramme énergétique – Profil annuel de la demande énergétique
Ce graphique illustre les performances thermiques annuelles de l'unité de traitement d'air (UTA), en ventilant les besoins en chauffage, en refroidissement et en récupération de chaleur sur une année.
Graphique 3 : Calcul énergétique – Résumé des performances des CTA
Cette fiche de résultats résume l'efficacité énergétique, la puissance du ventilateur et les coûts d'exploitation annuels simulés de la CTA, ce qui permet de comparer directement la consommation d'énergie et les émissions de CO2 des différents composants du système.
À l'aide de ces outils, nous avons analysé de nombreux sites en Europe et comparé deux rendements énergétiques. Un tableau comparatif est présenté ci-dessous, mais il concerne un seul ensemble de conditions d'alimentation et d'extraction. Ces critères variant d'un projet à l'autre et d'un site à l'autre, il convient de toujours évaluer la meilleure solution afin de minimiser la consommation d'énergie.
Ce graphique montre que pour tous les endroits surlignés en vert, il est préférable d'avoir un taux de récupération de chaleur de 81 % plutôt que de 85 %. Plus la ville est froide, plus le taux de récupération de chaleur doit être élevé.
Autres considérations relatives à la conception
La récupération de froid doit être prise en compte lors de la configuration des serpentins de refroidissement des CTA. Cependant, un rendement trop élevé augmente la perte de charge, ce qui augmente la puissance du ventilateur, tout en n'améliorant que marginalement le refroidissement. En règle générale (par m³s), une récupération de froid de 85 % réduit la perte de charge de l'air du serpentin de refroidissement de <5 pa par rapport à une récupération de froid de 80 %, tout en augmentant la perte de charge de l'air HRS de 80 pa. L'optimisation de la récupération d'énergie pour le chauffage et le refroidissement nécessite un équilibrage minutieux afin d'éviter toute perte d'efficacité.
Les ventilateurs des centrales de traitement d'air sont généralement dimensionnés de manière à minimiser la puissance spécifique du ventilateur (SFP) au débit d'air maximal prévu. La SFP est un indicateur clé d'efficacité, défini comme la quantité d'énergie électrique (en kW) nécessaire pour déplacer un volume d'air unitaire (en m³s). Une SFP plus faible signifie une efficacité du ventilateur plus élevée et une consommation d'énergie réduite.
Dans les applications VAV, plus le débit d'air diminue, plus le ventilateur s'éloigne du point d'efficacité maximale. La figure 5 ci-dessous montre l'impact sur le SFP de l'AHU à plein débit, à 75 % et à 50 % du débit d'air.
Tableau : AHU SFP pour applications VAV
Ce tableau indique les valeurs SFP pour une CTA dans un système VAV sous différentes configurations de ventilateurs et conditions de débit d'air. Pour une unité fonctionnant normalement à 50 % du débit d'air maximal prévu, une réduction de 25 % des coûts d'exploitation est possible avec des ventilateurs correctement dimensionnés. Ceux-ci ont également un coût d'achat inférieur.
Conclusions
Le dimensionnement adéquat des serpentins de récupération de chaleur, de chauffage et de refroidissement est essentiel pour réduire les émissions de carbone des centrales de traitement d'air et diminuer les coûts d'exploitation pour les propriétaires d'immeubles. L'intégration de la récupération d'énergie dans ces choix de conception permet de réaliser des économies supplémentaires et de réduire davantage les émissions.
Pour les systèmes VAV, le fait de prendre soigneusement en considération les débits d'air réels prévus plutôt que les débits d'air maximaux peut améliorer encore davantage l'efficacité énergétique.
Compte tenu du nombre quasi infini d'exigences possibles en matière de CTA, il est extrêmement difficile pour les concepteurs de prendre des décisions éclairées sur la meilleure solution pour le client et l'environnement. Les fabricants de CTA responsables doivent être en mesure de conseiller les concepteurs sur la réponse optimale à leur problème. La meilleure façon de le prouver est d'utiliser un programme LCC bien conçu qui fournit des données sur la consommation d'électricité en kWh, les coûts de fonctionnement et les émissions de carbone associées. Cela garantit en fin de compte que les stratégies de récupération d'énergie sont fondées sur des données réelles.
Qu'est-ce que l'efficacité optimale exactement ?
Il n'y a pas de réponse simple à cette question, car l'efficacité optimale réelle dépend de nombreux facteurs différents, comme nous l'avons vu. Tout dépend des besoins spécifiques d'un bâtiment et de son système, qui varient d'un cas à l'autre. Cependant, le principe sous-jacent est clair : l'efficacité optimale signifie atteindre la consommation d'énergie et les émissions de carbone les plus faibles possibles pour obtenir les performances requises. Cela implique de dimensionner correctement les serpentins, de configurer la conception pour obtenir des débits d'air réalistes et de sélectionner l'équipement approprié en fonction des conditions de fonctionnement.
Les consultants doivent tenir compte de ce défi lorsqu'ils choisissent un fabricant d'AHU responsable. En nous associant à FläktGroup, nous utilisons des outils d'analyse robustes du coût du cycle de vie (LCC) qui permettent de prendre des décisions basées sur des données réelles. Cela inclut la consommation d'énergie (kWh), les coûts de fonctionnement et les émissions de carbone associées tout au long de la durée de vie d'un système.
Lorsque vous sélectionnez ou spécifiez des CTA, il est toujours recommandé d'insister pour qu'une analyse complète du coût du cycle de vie soit effectuée dès le début du processus de conception. Cela vous permet non seulement d'atteindre les objectifs actuels du projet, mais aussi de préserver l'avenir opérationnel du bâtiment, de réduire les coûts à long terme et de contribuer à la réalisation des objectifs de durabilité. Utilisée intelligemment, la récupération d'énergie devient essentielle pour obtenir ces résultats à long terme.
Découvrez notre gamme complète de centrales de traitement d'air
Unités compactes de traitement d'air
Idéales pour les applications où l'espace est limité mais où les performances ne peuvent être compromises. Ces unités offrent un encombrement réduit et un rendement élevé, et sont parfaites pour les locaux techniques ou les salles des machines.
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Série COM4plus
- Solution hautement efficace avec roue
- Solution pour le chauffage sous forme d'échangeur à plaques
- Concept Plug n' play (prêt à l'emploi) avec connexion internet et BMS
- Armoire électrique intégrée avec ISYteq 4.0
- Caisson certifié Eurovent T2/TB2/L1/D2
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Série eQ Prime Side
- Composants à haute rendement énergétique et régulation intégrée
- Prête à l'emploi, installation facile
- Délais de livraison courts
- Connectée
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Série eCO SIDE
- Gaines, conduits et câbles raccordés latéralement, pour une installation simplifiée
- Échangeur de chaleur rotatif ou à plaques à contre-courant
- Faible niveau sonore <35dB à moins de 3 mètres
Unités modulaires de traitement d'air
Notre solution la plus flexible et évolutive. Les centrales de traitement d'air modulaires telles que CAIRplus sont conçues pour les projets complexes nécessitant un débit d'air élevé, une récupération d'énergie avancée et une intégration complète avec les systèmes de gestion technique des bâtiments (GTB) et les systèmes de contrôle basés sur le cloud.
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Centrale de traitement d'air modulaire CAIRplus
- CAIRplus est la catégorie "premium" des centrales de traitement d'air modulaires sur mesure répondant à chaque demande.
- Un design respectueux de l'environnement signifie qu'un système de récupération d'énergie à haute efficacité est disponible pour chaque configuration.
- Des surfaces lisses et un nettoyage aisé garantissent des normes d'hygiène hautement certifiées VDI6022
- Toutes les centrales de traitement d'air CAIRplus sont fournies avec une régulation intégrée ISYteq 4.0 (en option)
- Une conception modulaire intelligente assure une bonne maniabilité sur site.
- Caisson certifié Eurovent T2/TB2/L1/D1
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eQ MARINE Centrales de traitement d'air
- Gamme complète de systèmes de récupération de chaleur à haut rendement énergétique
- Gamme complète d'options de ventilateurs, y compris le FAN WALL
- Régulations intégrées sur demande
- Désinfection par flux d'air UV-C
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CENTRALE DE TRAITEMENT D'AIR eQ MASTER®
- Offre sur mesure en fonction des exigences d’installation
- Haut rendement énergétique, optimisé avec contrôle intégré
- Grande variété de composants à haute efficacité
Unités de traitement d'air les plus connectées
Parfait pour les besoins en débit d'air faible à moyen dans les bureaux, les écoles ou les immeubles résidentiels. Ces unités sont installées dans les vides de plafond, toutes les connexions étant accessibles par le haut, ce qui les rend idéales pour une installation rapide et un entretien facile dans les espaces confinés.
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Série COM4top
- Solution hautement efficace avec système de récupération d'énergie à deux étages à l'aide d'un double échangeur à plaques pour le chauffage
- Connexion internet et BMS
- Raccord de gaines en partie supérieure
- Armoire électrique intégrée
- Caisson certifié Eurovent T2/TB2/L1/D2
-
Série eQ Prime Top
- Échangeur de chaleur rotatif à haut rendement énergétique
- Installation Plug and Play
- Maintenance simplifiée grâce à des portes en façade
- Connectée
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Série eCO TOP®
- Raccordement par le haut
- Échangeur de chaleur rotatif ou à plaques àcontre-courant
- Faible niveau de bruit <35 dB à moins de 3 mètres
References
- COMMISSION REGULATION (EU) No 1253/2014 of 7 July 2014. EU commission
- Draft working document on Ecodesign Requirements for Ventilation Units (Review EU1253/2014). EU commission.
- https://app.electricitymaps.com/map/72h/hourly
- https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/nrg_pc_205/default/bar?lang=en
- Carbon Trust UK CPG291 - A designer’s guide to the options for ventilation and cooling. The Carbon Trust, Level 5, Arbor 255 Blackfriars Road, London